La justice italienne qui enquête sur les fraudes et malversations commises par Parmalat a mis cette semaine sur la sellette les banques partenaires du groupe agroalimentaire et tenté de cerner les complicités politiques dont a pu bénéficier le fondateur Calisto Tanzi, aujourd'hui en prison. Le parquet de Milan a officiellement inscrit dans le registre des personnes physiques et morales impliquées dans l'enquête, le nom d'une dizaine de banques avec plusieurs de leurs dirigeants et employés, a-t-on appris de source judiciaire. Selon les différentes listes publiées dans la presse italienne, ce sont surtout de grands établissements internationaux, en affaire avec Parmalat, qui sont visés. Les magistrats milanais soupçonnent les banquiers en question d'avoir été informés de la situation...
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