Les banques centrales joueront les premiers rôles cette semaine, de Washington à Tokyo en passant par Londres, les décideurs en matière de politique monétaire abattant leurs cartes pour contrer le ralentissement de la croissance, la volatilité des marchés financiers et les pressions déflationnistes. Après la Banque centrale européenne (BCE), qui a ouvert le bal jeudi dernier en déployant un arsenal de mesures de stimulation, la Réserve fédérale américaine pourrait donner mercredi des indices sur le calendrier qu'elle adoptera pour ses prochaines hausses de taux.
La Banque d'Angleterre devrait opter le lendemain pour la prudence dans un climat troublé par l'approche du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne au sein de l'Union européenne. Si l'économie...
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