Poursuivant son bras de fer avec les dirigeants de l'Union européenne, ArcelorMittal a refusé mardi de reporter la restructuration de ses aciéries à l'adoption prévue en juin d'un plan destiné à relancer la sidérurgie en Europe. Cette fin de non recevoir intervient alors que François Hollande et le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker ont plaidé mardi à Paris pour la constitution d'un front commun afin d'empêcher le PDG d'ArcelorMittal de jouer un pays contre un autre dans les fermetures de sites.
"Il est impossible pour ArcelorMittal de retarder le déroulement de la phase d'information-consultation relative aux plans de restructuration", a déclaré dans un communiqué le numéro un mondial de l'acier, répondant ainsi par la négative à l'appel lancé mardi...
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