Le cas posé par le gouverneur de la Banque d'Italie Antonio Fazio, désavoué mais qui refuse de se retirer de bonne grâce, embarrasse de plus en plus les instances européennes, où son départ est ouvertement souhaité. Absent vendredi des réunions à Manchester des grands argentiers et banquiers centraux de l'UE, le ministre italien des Finances Domenico Siniscalco l'ayant déclaré "persona non grata", M. Fazio était dans tous les esprits. Officiellement, son cas n'a pas été évoqué à la table des ministres de la zone euro. Mais le ministre autrichien des Finances Karl-Heinz Grasser, qui n'a pas l'habitude de mâcher ses mots, ne s'est pas privé de commenter l'affaire. "Chaque banquier central et chaque ministre des Finances devrait se demander si M. Fazio est crédible", a-t-il déclaré ....
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