Le géant de l'acier ArcelorMittal, accusé d'utiliser la crise comme prétexte pour réduire ses effectifs, met en avant le marasme dans la sidérurgie, mais ces suppressions sont aussi le corollaire d'une politique d'acquisitions à tout va, aux yeux des experts. "Nous devons adapter nos structures et réduire nos effectifs" face à "l'effondrement brutal des besoins de nos clients" et "aux incertitudes sur la croissance mondiale", a plaidé mercredi Daniel Soury-Lavergne, directeur général France, alors que la contestation politique et syndicale monte dans l'Hexagone autour du projet de suppression de 1.400 emplois, sur 9.000 au niveau mondial. Le numéro un de la sidérurgie met notamment en avant la chute des commandes en provenance du secteur de l'automobile et de la construction, ses...
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