Le président du Conseil européen, Charles Michel, a rejeté mardi les accusations de "nationalisme vaccinal" visant l'Union européenne, estimant qu'à la différence des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, le bloc n'interdisait pas de manière systématique les exportations de vaccins contre le COVID-19.
L'Union européenne s'est retrouvée sous le feu des critiques à l'intérieur du bloc pour son déploiement des vaccins contre le coronavirus plus lent qu'en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, et elle a aussi été critiquée à l'étranger pour fournir moins de vaccins aux pays pauvres que ne le font la Chine, la Russie ou l'Inde. En validant la semaine dernière la décision de l'Italie de bloquer une livraison de doses vers l'Australie, l'exécutif européen a par ailleurs agacé les...
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