Passé le temps du remboursement de la dette, qui l’"empêchait de croître", Arcelor entend maintenant "renouer avec une politique de croissance", selon son PDG Guy Dollé. "Nous devons être réalistes. Nous avons dépassé notre but en matière de réduction de la dette. Notre dette nous empêchait de croître. Cette année nous allons renouer avec une politique de croissance", a-t-il affirmé à un magazine espagnol. Compte tenu de ses déclarations précédentes, le groupe industriel européen, né de la fusion d’Usinor, d’Arbed et d’Aceralia, devrait se renforcer en Europe centrale, et plus particulièrement dans les nouveaux pays adhérents à l’Union européenne. Dans ses comptes consolidés, Arcelor affichait une dette de 5,5 milliards d’euros au 31 décembre 2003, contre 6 milliards un an plus tôt.
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