Par William De Vijlder, Directeur de la Recherche Economique du Groupe BNP Paribas*
Le «Non» l’a donc largement emporté en Grèce. Les marchés qui avaient espéré la victoire du «Oui» ont été déçus: dans l’Eurozone, les spreads contre le Bund se sont écartés et les marchés actions ont ouvert à la baisse. L’incertitude, au lieu de reculer, a donc de nouveau augmenté suite au référendum.
Les négociations s’annoncent difficiles entre les créanciers et le gouvernement grec plébiscité dans son approche. Il reste toutefois peu de temps pour trouver un accord sur un financement temporaire. Or, si les parties prenantes n’y parvenaient pas rapidement, le risque d’une sortie de la zone euro augmenterait significativement, ce scénario ne pouvant plus être...
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