La Banque du Japon est la cinquième banque centrale à se lancer dans l’aventure des taux d’intérêt négatifs. D’après une étude de l’équipe multiactifs de Schroders, la politique de taux d’intérêt négatifs ira de pair avec une série d’effets négatifs indésirables à long terme.
Le modèle de rémunération des banques est vidé de sa substance
Après la crise financière, le secteur bancaire dans les pays développés a réussi à compenser le rétrécissement des marges d’intérêt en maintenant à un niveau relativement constant les spreads entre les frais d’emprunt et de financement. Les taux négatifs entraînent cependant des défis de taille. Leurs effets ne pouvaient être répercutés que sur les entreprises et pas sur l’épargne des particuliers. Le...
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