Par Olivier de BERRANGER, directeur général délégué CIO, avec la complicité d’Alexis Bienvenu, gérant
Fin février, à l’orée du vote d’un troisième plan de soutien américain d’une ampleur inédite, les taux américains à 10 ans ont retrouvé leur niveau précédent la crise du Covid, autour de 1,5%. Bonne nouvelle ? Pas pour les actions, qui fléchissent à cette nouvelle, en particulier le Nasdaq. Pourtant, les marchés ne devraient-ils pas se réjouir de cette normalisation ? Enfin des taux qui rémunèrent le prêteur et non le débiteur ! Enfin une incitation à consommer plutôt qu’à épargner encore davantage !
Certes, la transmission de la hausse de taux longs à l’économie réelle conduit à un durcissement des conditions financières. Mais la phase...
|