Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a cherché mardi à dissiper les tensions aussi bien avec Rome qu'avec les institutions de l'Union européenne sur la question du traitement des créances bancaires douteuses, ouvrant la voie à une approche collaborative dans le traitement de ce problème considéré comme l'un des freins à la reprise économique au sein de la zone euro.
“La question la plus importante actuellement est de s'attaquer à cette question des prêts non performants (NPL)”, a déclaré Mario Draghi, qui intervenait à l'occasion d'un colloque organisé par la BCE. Cette dernière s'est attirée les foudres de Rome et du président italien du Parlement européen, Antonio Tajani, en raison de ses projets concernant les règles de provisionnement des créances...
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