Réunis mardi en sommet à Bruxelles, les pays membres de la zone euro se sont donnés jusqu'au week-end pour s'accorder sur un plan d'aide susceptible de maintenir au sein de la monnaie unique une Grèce au bord de l'effondrement économique. Isolée diplomatiquement après la victoire du "non" dimanche lors du referendum organisé sur les propositions des créanciers, la Grèce a obtenu un sursis de moins de 48 heures pour présenter un plan de réformes et déposer une demande officielle d'aide au Mécanisme européen de stabilité (MES). "La dure réalité est qu'il ne nous reste plus que cinq jours pour parvenir à un accord définitif", a prévenu Donald Tusk, le président du Conseil européen, au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet.
Alors que de nombreux analystes...
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