En le réélisant mardi, les Américains semblent avoir accordé à Barack Obama le bénéfice du doute en matière économique, mais le président réélu ne semble pas avoir de recettes supplémentaires à leur proposer pour vaincre le chômage et favoriser la croissance. Toute la campagne du locataire de la Maison blanche a été handicapée par la frustration des électeurs face à la lenteur de la reprise et à la montée apparemment inexorable de la dette publique. Aujourd'hui, la meilleure méthode pour donner un coup de fouet à l'activité économique semble être de lever l'hypothèque du "mur budgétaire", ces quelque 600 milliards de dollars (466 milliards d'euros) de hausses d'impôts et de coupes dans les dépenses qui menacent de s'appliquer début 2013 et pèsent déjà sur les décisions d'investissement...
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