L'envolée des dépréciations annoncées par Citigroup, la première banque mondiale, sur son portefeuille de titres adossés à des créances hypothécaires, plonge la finance américaine dans une période d'incertitudes: quel sera l'ampleur réelle de la crise? Avec le remplacement de son PDG Charles Prince, Citigroup a annoncé dimanche des dépréciations supplémentaires de 8 à 11 milliards de dollars sur son portefeuille, bien supérieures aux 2 milliards annoncés mi-octobre. Son résultat net du 4e trimestre s'en trouvera amputé de 5 à 7 milliards. Et lundi matin, le groupe a averti dans une conférence téléphonique que qu'il demeurait encore "beaucoup d'incertitudes sur ce qui va se passer sur le marché". Au final, les dépréciations pourraient être "supérieures ou inférieures" à ce qui vient d'être...
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