Le plan de Bruxelles présenté vendredi pour réformer le pacte de stabilité semble un pas dans la bonne direction mais son application n'est pas dénuée de risque et peut substituer la subjectivité et la pression politique à des règles bien définies, selon des analystes. "La Commission avait le choix entre rendre le pacte plus flexible ou assister à sa mort, elle a choisi la flexibilité", relève Florence Béranger, économiste à CDC-Ixis. "Bruxelles propose une approche plus économique" du contrôle budgétaire "tenant compte des spécifiés de chaque pays", ce qui est "un pas dans la bonne direction", souligne aussi Eric Chaney de Morgan Stanley.
Le but de la réforme est d'injecter de la logique économique dans le texte, aujourd'hui transgressé par près de la moitié des pays de l...
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