Malgré les réticences de la Bundesbank, la Banque centrale européenne (BCE) a fait un pas vers un nouveau programme de rachat d'obligations, qui doit permettre de diminuer les coûts d'emprunt italiens et espagnols, tout en refusant de signer un chèque en blanc et en insistant sur les tâches qui incombent aux gouvernements. Le président de la BCE, Mario Draghi, a laissé entendre que l'institution monétaire n'interviendrait pas avant septembre au plus tôt et qu'il faudrait avant cela que les pays européens en difficulté sur les marchés de la dette en fassent la demande et acceptent en contrepartie de souscrire à des conditions strictes, une supervision européenne notamment. L'absence de mesures immédiates, le caractère conditionnel des décisions prises ce jeudi 2 août ainsi que les...
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