Par William De Vijlder, Directeur de la Recherche Economique du Groupe BNP Paribas
Le 20 janvier dernier, le baril de Brent coutait 27,88 dollars, soit 25,52 euros, le prix le plus bas de l’année en cours. Tout récemment il a atteint les 50 dollars (44,7 euros). Sans se livrer à des prévisions qui, comme l’a montré l’expérience de 2015, sont encore plus difficiles à réaliser concernant le pétrole que pour d’autres variables économiques, il convient de s’interroger sur les conséquences de cette hausse. Jusqu’ici les investisseurs ont salué cette remontée.
Dans le passé on avait pu observer une corrélation positive entre les variations des cours de pétrole et celles des cours boursiers, corrélation qui se renforçait à mesure que le pétrole...
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