Le pétrole a repris sa course folle vers les sommets lundi, en touchant pour la première fois de l'histoire les 120 dollars le baril sur de nouvelles perturbations de la production au Nigeria, ce qui fait dire à nombre d'analystes que la spéculation n'est pas près de cesser. Cette nouvelle euphorie des prix était due principalement, selon les analystes, à des sabotages sur les installations nigérianes du groupe pétrolier Shell et à un regain de tensions géopolitiques entre l'Occident et l'Iran, deuxième producteur de pétrole au sein de l'Opep. "Les prix ont encore une bonne marge de progression", lance Ben Tsocanos, stratège à l'agence de notation financière Standard and Poor's. Le baril de "light sweet crude" est monté à 120,36 dollars vers 17H20 GMT sur le New York Mercantile Exchange ...
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