Par Thomas Page-Lecuyer, Stratégiste CPR Asset Management
«Je ne démissionnerai jamais», voici la réaction ce week-end de Dilma Roussef, la présidente brésilienne. En effet, la dirigeante du parti des travailleurs, le parti de gauche au pouvoir depuis 2002 avec le premier mandat de Lula, est accusée d’avoir maquillé les comptes publics avant les élections présidentielles d’octobre 2014 pour la favoriser lors du scrutin qu’elle remporta.
Certains clament qu’il s’agit d’un crime de responsabilité selon la Constitution, tandis qu’elle et son parti dénoncent une tentative de coup d’Etat, sous prétexte d’une manoeuvre pratiquée par tous ses prédécesseurs. En conséquence, une procédure de destitution est en cours mais c’est peu dire qu’il s’agit...
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