Les tensions inflationnistes nourries par le pétrole cher et la croissance appelée à ralentir en zone euro devraient pousser la Banque centrale européenne à garder jeudi son principal taux directeur inchangé à 4%, niveau auquel il plafonne depuis exactement un an. La décision d'un nouveau statu quo est chose acquise pour les marchés. Contrairement à la Réserve fédérale américaine, puis à la Banque d'Angleterre, la BCE aura traversé jusqu'ici la crise financière sans toucher à ses taux. Peu de suspense donc de ce côté là, mais les experts auront de quoi cogiter, car la BCE va dévoiler, comme tous les trois mois, ses prévisions de croissance et d'inflation révisées, propres à donner une idée de sa politique monétaire des mois à venir. Les économistes s'attendent à un léger relèvement de la...
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