Plus la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BoJ) cherchent à faire baisser leur devise respective, moins elles semblent y parvenir, en dépit de mesures d'assouplissement monétaire toujours plus audacieuses. Soucieuses de combattre les risques de déflation, la BCE comme la BoJ sont allées au-delà des attentes en matière de politique monétaire non conventionnelle, qu'il s'agisse du recours aux taux d'intérêt négatifs ou de l'amplification de leurs programmes de rachats d'actifs. Pourtant, le taux de change de l'euro comme celui du yen - des canaux de transmission déterminant de ces politiques monétaires ultra-accommodantes grâce à la hausse des prix importés et au soutien à l'export attendu de la dépréciation des devises - loin de s'affaiblir, se sont appréciés.
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