Credit Suisse et HSBC, deux des plus gros gérants de fortune au monde, ont démenti mardi avoir recours à des structures offshore dans le but d'aider leurs clients à se soustraire à l'impôt. Les réactions des deux banques font suite aux révélations sur la création au Panama par des milliers de personnes, y compris des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise, de sociétés écrans destinées à faciliter l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent. Le directeur général de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a assuré que sa banque ne gérait des actifs que dans des buts licites. "En tant qu'entreprise et en tant que banque, nous favorisons uniquement l'utilisation de structures avec des objectifs économiques légitimes", a-t-il dit lors d'un point de presse à Hong Kong, où il participait à une...
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