Plusieurs pays ont annoncé lundi l'ouverture d'enquêtes sur des soupçons de fraude après les révélations sur la création au Panama par des milliers de personnes, y compris des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise, de sociétés écrans destinées à faciliter l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent. Parallèlement, du Kremlin à Reykjavik et de Londres à Brasilia, de multiples démentis ont été opposés aux informations du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) publiées par une centaine de médias dans le monde.
Ces révélations, regroupées sous l'appellation "Panama papers", sont l'aboutissement d'une enquête menée pendant un an par 378 journalistes de 77 pays sur 11,5 millions de documents provenant du cabinet juridique panaméen Mossack...
|