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Jacques Poos, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères a affirmé, jeudi, lors de sa déclaration de politique étran-gère devant les députés luxembourgeois, que le grand-duché n'avait pas l'intention de jouer le rôle de l'agneau sacrifié sur l'autel de l'harmonisation fiscale euro-péenne.
"En matière de fiscalité, le Luxembourg ne met pas en cause la nécessité d'une plus grande co-ordination des politiques fiscales mais se refuse à jouer le rôle de premier de cordée, rôle qui se ramènerait instantanément à celui, peu en-viable, d'agneau offert sur l'autel de l'harmo-nisation" a dit M. Poos.
Il a rappelé, à ce sujet, l'approche qui avait été retenue en décembre 1997 par le Conseil européen, selon laquelle l'harmo-nisation fiscale européenne doit être glo-bale et ne pas seulement...
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