L'étau se resserre sur le président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz, qui risque sa place dans une affaire de népotisme, alors que sa ligne de défense est battue en brèche par le témoignage d'un ancien administrateur. Dans un document de quatre pages, Ad Melkert, président du comité d'éthique de la Banque à l'époque des faits, affirme que M. Wolfowitz a décidé seul de l'avancement de sa compagne, également employée de l'institution multilatérale. "Contrairement aux déclarations de M. Wolfowitz (lundi) le comité n'a pas +décidé+ que Mme Riza soit transférée à l'extérieur de la Banque", indique-t-il. "Le comité a recommandé que Mme Riza soit mutée à un poste la plaçant au-delà de l'influence hiérarchique du président", ajoute-t-il dans une déclaration adressée au conseil d'administration...
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