Au milieu des années 1980, le Ministère des affaires étrangères et du Commerce extérieur émit l’idée, alors jugée farfelue, d’organiser un pavillon maritime luxembourgeois. L’accueil réservé à ce projet visionnaire fut pour le moins glacial. Outre des dissensions politiques internes, et cantonné à la seule immatriculation des navires belges, le syndicat international des transports déclara le pavillon au lion rouge pavillon de complaisance. Aujourd’hui, bien que toujours enclavé, sans accès à la mer, le Grand-duché du Luxembourg peut se targuer d’une flotte maritime conséquente.
Les raisons de ce succès résident dans la pugnacité des responsables aux affaires maritimes. Le pavillon luxembourgeois est dorénavant considéré comme la marque d’une flotte d’excellence,...
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