Par Philippe LEDENT, Senior Economist, ING Belgique-Luxembourg
La question des actions futures de la Banque centrale européenne (BCE) est enfin réglée. On sait en effet, depuis la réunion de politique monétaire de juin dernier, que si les conditions économiques restent conformes aux prévisions actuelles, la fin des achats d’obligations sur les marchés (plus de 2.400 milliards € à ce jour) par la BCE pourra être envisagée en fin d’année, et une première hausse de taux devrait intervenir aux environs de l’été 2019. Même si certains dans les marchés financiers ont encore du mal à se faire à cette idée (ils espèrent vainement une remontée plus précoce des taux), il faut bien considérer que qu’au vu de la situation, l’échéancier fourni par la BCE est le plus...
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